Après une lente introduction orchestrale, le piano entre sur un arpège partant du grave.
L’écriture du piano est très libre, avec de nombreuses figures et gammes hors tempo, comme improvisées. Le soliste peut ralentir et accélérer comme il le souhaite.
Chopin s’est inspiré de l’art du bel canto de l’opéra italien, dans lequel les chanteurs étaient libres de ralentir et d’accélérer certaines vocalises (rubato). Ce concerto, mais aussi les nocturnes et les ballades, y font écho.
Quel romantique ce Chopin !